Publié dans Politique

Economie bleue - Le deuxième Forum de la jeunesse africaine à Madagascar en avril

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

Madagascar a célébré la deuxième édition de la Journée nationale de l’économie bleue (JNEB) à Toamasina du 5 au 6 septembre. L’événement a rassemblé des experts nationaux et étrangers à commencer par le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, Dr Tsimanaoraty Paubert Mahatante, et ses proches collaborateurs.
Parmi les étrangers qui ont rejoint la capitale économique du pays figurent le PDG de Lofty Farm, Pierrot Akakpovi (Togo), l’expert en aménagement des ressources halieutiques et aquacoles de l’Union africaine-Bureau interafricain des ressources animales, Rafik Nouaili (Tunisie), la spécialiste de l’économie bleue et emplois verts de l’Organisation internationale du travail Madagascar-Comores-Maurice-Seychelles, Seynabou Diouf (Sénégal) et le président du Bureau exécutif continental de l’Organisation panafricaine de la jeunesse sur l’économie bleue (OPJEB), Ernest Tindo (Bénin).

La Grande île organisera en avril prochain la deuxième édition du Forum de la jeunesse africaine sur l’économie bleue. A cet effet, le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue et l’OPJEB ont signé un mémorandum d’entente visant à renforcer l’inclusion des jeunes dans l’économie bleue, un secteur stratégique.
Le lancement du projet Réfrigépêche/Varuna a été aussi l’une des annonces-phares à l’occasion de la JNEB. La coopération vise à améliorer la chaîne de valeurs de la pêche tout en préservant les écosystèmes marins. Un concours culinaire a également été organisé pour promouvoir la culture gastronomique locale à travers les produits de mer, mettant en compétition chefs et amateurs de cuisine.
L’objectif de la célébration est de promouvoir une croissance inclusive et durable à Madagascar par le biais de l’économie bleue. La ville de Toamasina, qui abrite le plus grand port de l’île, a été choisie pour accueillir la célébration pour ses sites emblématiques comme l’Ile aux Prunes et les multiples activités maritimes phares illustrent la multisectorialité de l’économie bleue.
La JNEB a attiré l’attention sur la gestion durable des ressources marines et côtières. Des thèmes variés comme la pêche durable, l’aquaculture, le tourisme côtier, l’adaptation des zones côtières au changement climatique et l’intégration des jeunes dans l’économie bleue ont été alors abordés. L’événement s’est ainsi structuré autour de conférences, de panels de discussion et d’initiatives concrètes.
Des experts ont partagé des stratégies pour maximiser le potentiel des ressources marines de Madagascar tout en assurant leur durabilité. Les conférences clés sur la pêche durable et l’aquaculture ont mis en lumière l’importance des pratiques responsables pour stimuler l’économie tout en préservant l’environnement.
Le secteur du tourisme côtier, quant à lui, a promu l’écotourisme, un modèle qui favorise la croissance économique locale tout en protégeant les écosystèmes marins. En marge des débats, des visites ont eu lieu sur des sites d’importance tels que l’Ile aux Prunes, reconnue pour sa biodiversité, où les participants ont discuté de diverses initiatives de conservation. La visite de la Société du port à gestion autonome de Toamasina ou la SAPT a également marqué la célébration. Cela souligne l’optimisation des infrastructures et des pratiques écologiques pour le transport maritime. Des acteurs issus des secteurs public et privé, organisations non gouvernementales, des chercheurs et des jeunes entrepreneurs ont aussi participé à la JNEB.
M.R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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